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Menergy, House of Moda, la Kidnapping, et bien d’autres. Ces soirées qui se nichent entre les murs des clubs parisiens, Hervé Lassïnce les connait bien. Fasciné par l’énergie qui se dégage des personnes qui s’y réunissent chaque week-end de minuit à six heures du matin, Hervé a décidé de la capter dans sa série photo en cours, débutée il y a environ deux ans, « La Galaxie de l’Amour Instantané ». L’intensité des émotions et sentiments qui naissent, meurent ou se ravivent dans ces clubs en l’espace de quelques secondes ou de quelques heures en font des lieux sans filtres, et profondément humains :

« Il y a quelque chose de la communion, de l’ordre du tribal. Des corps qui ne se mélangent absolument pas habituellement se retrouvent tout à coup côte à côte, nous raconte-t-il, avant d’ajouter : le clubbing, c’est un monde qui me touche infiniment. Ce qu’on y voit raconte des choses très fortes, et ce ne sont pas que de belles choses. Il y a quelque chose d’à la fois grotesque, trash, kitsch, sale et violent, et en même temps de très humain, de très beau, avec des gens qui ont envie de s’amuser, qui ont envie de fuir une certaine réalité du quotidien, quelle qu’elle soit. »

On a interviewé Hervé par Skype, il nous a confié ses images et raconté ce qu’il y voyait :






Toutes les images, « La Galaxie de l’Amour Instantané », © Hervé Lassïnce. Découvrez son travail sur son site Internet : h-photography